Archives de l’auteur

Dans son livre Histoire de la Polynésie orientale, paru en 1910, Eugène Caillot écrit qu’en 1846, le Gouvernement français manifestait « de plus en plus son mécontentement de la façon dont les affaires de Tahiti étaient conduites. Au début du Protectorat, il avait cru à une occupation facile, puis à une guerre d’une courte durée ; maintenant que celle-ci se prolongeait, il s’en prenait à ses officiers, les accusant de l’avoir mal renseigné et jetant un doute sur leurs capacités. Les hostilités continuant, après tant de combats, la mauvaise humeur du roi Louis-Philippe et de ses ministres avait fini par éclater : le rappel du gouverneur Bruat avait été décidé. Néanmoins, comme il était impossible de nier le dévouement de l’illustre officier de marine, on l’avait nommé contre-amiral, tout en lui donnant un successeur dans le Gouvernement des Établissements français de l’Océanie et dans le Commissariat du Roi près la Reine des Îles de la Société. Par une ordonnance royale en date du 6 septembre 1846, le capitaine de vaisseau Lavaud avait été nommé à ces fonctions, et celui-ci était parti de Brest sur la frégate La Sirène, le 14 novembre ».

Ces lignes laissent à penser qu’à Paris, sans mettre en doute le “dévouement” de Bruat, on mettait en doute ses compétences, et l’on décida de le remplacer tout en le récompensant.

Les lettres du Ministre (le baron de Mackau) des 26 mai 1846 (adressée au Capitaine de Vaisseau Bruat, reçue le 6 novembre) et 18 octobre 1846 (adressée au Contre-amiral Bruat, reçue le 25 mars 1847) donnent une autre vision de l’affaire.

« Paris le 26 mai 1846. – Monsieur le Gouverneur, j’ai appris avec beaucoup de regret, par votre lettre du 16 décembre [1845], votre désir de rentrer en France

Ainsi dès la fin de 1845, Bruat a fait une demande de rapatriement. Le Ministre semble sincèrement désolé, d’une part, et d’autre part lui demande du temps pour « vous chercher un successeur capable de continuer l’œuvre à laquelle vous vous êtes dévoué depuis trois ans» . Bruat a également demandé d’être accompgné des officiers qui constituaient son état-major. « e statuerai alors, écrit le Ministre, aussi favorablement que je croirai pouvoir le faire» sur cette requête. Enfin il lui redit sa confiance pour qu’il continue, en attendant, de s’acquitter de ses importantes fonctions « avec la plénitude de dévouement que vous y avez jusqu’à présent déployée» .

La lettre du 18 octobre informait Bruat que son successeur serait Lavaud[1], accompagné « d’un lieutenant de vaisseau chef d’état-major, d’un capitaine au corps royal d’état-major, d’un secrétaire ; en sorte que les officiers qui ont occupé auprès de vous ces mêmes fonctions pourront, ainsi que vous l’avez demandé, effectuer leur retour en France en même temps que vous». Le Ministre exprimait à nouveau son « entière satisfaction pour le dévouement et la capacité avec lesquels vous avez rempli les importantes fonctions que le gouvernement du Roi vous avait confiées</».

Bruat se montra digne des éloges reçus. En décembre 1846, les derniers “insurgés” se rendirent, et les hostilités prirent fin officiellement le 1er janvier 1847. En février, il accueillait la Reine à Tahiti et lui rendait les honneurs. À son arrivée le 21 mai, Lavaud trouva un pays apaisé.

Bruat, sa famille et son état-major quittèrent Tahiti le 31 mai 1847 à bord de L’Uranie.

De retour en France, il fut préfet maritime de Toulon, puis gouverneur des Antilles. Amiral, Sénateur, il fut nommé commandant en chef de la flotte de la Mer Noire pendant la guerre de Crimée. Il y contracta le choléra et mourut le 19 décembre 1855.

Sa veuve, qui reçut plusieurs lettres de la Reine Pomare, fut nommée gouvernante de la maison des enfants de France.

Fonds Du Gouverneur 120
Fonds Du Gouverneur 293
Fonds Du Gouverneur 294
Histoire De La Polynésie Orientale Page 259

[1] En 1833, Lavaud commandait un navire à la station des Antilles sous les ordres de l’amiral de Mackau. De 1840 à 1843, il a commandé la station de Nouvelle-Zélande (à Akaroa).

« Le mois de juillet est un mois de fête. Après les jeunes élèves des écoles, au tour des troupes de danse de faire le show. Pour cette édition 2017, le Heiva i Tahiti fait la part belle aux hīmene avec 16 groupes de chants mais aussi à la catégorie amateur Hura ava tau pour le ‘ori tahiti. À partir du 6 juillet, douze groupes seront sur la scène de To’ata : huit en Hura ava tau et quatre chez les professionnels Hura tau. Au-delà du concours, l’autre moment très attendu du public et des participants concerne la soirée de la remise des prix. Le 19 juillet, les organisateurs honoreront le groupe Temaeva fondé et dirigé par Coco Hotahota. En 55 ans d’existence, cette troupe a marqué de son empreinte le Heiva en multipliant les récompenses et les prises de position. Le Heiva ne s’arrête pas uniquement à un concours de danses et de chants, c’est aussi un moment de communion entre une population et sa culture. Marche sur le feu, sports traditionnels, artisanat, spectacle sur le marae, autant de moments à partager en ce mois festif de juillet. Autre temps fort : le spectacle au marae‘Ārahurahu à Pā’ea. Coco Hotahota fait son grand retour sur le marae avec « Te Hau pahu nui », un spectacle traditionnel racontant l’alliance de trois chefferies.

Le mois de juillet est aussi très attendu par le Service de la Culture et du Patrimoine et par un grand nombre de personnes impliquées dans notre culture. Après des années de dur labeur, de nombreuses étapes franchies, une expertise rigoureusement menée, et un travail d’équipe acharné, la candidature du « Paysage culturel Taputapuātea » à l’inscription sur la liste des biens du Patrimoine Mondial pourrait bien connaître son dénouement. En avril dernier, le Ministère de la Culture a reçu la confirmation que notre candidature serait maintenue à l’ordre du jour de la 41e session du Comité du Patrimoine mondial qui doit se tenir du 2 au 12 juillet, à Cracovie en Pologne. Depuis, la délégation se prépare à y participer. Nous sommes là, de tout cœur derrière eux, pour les soutenir dans ce grand moment historique pour notre fenua. »

Premier journal culturel mensuel gratuit de Polynésie française, Hiro’a est l’expression de la synergie entre 7 établissements et services devenus partenaires sous la tutelle du Ministère de la Culture. Né en septembre 2007 et tiré à 5 000 exemplaires en quadrichromie, retrouvez-le dans les grandes surfaces, hyper et supermarchés, librairies, hôtels, mairies etc., ou téléchargez-le, comme près de 2 000 internautes chaque mois, sur les sites suivants : www.conservatoire.pf, www.museetahiti.pf, www.culture-patrimoine.pf, www.cma.pf, www.maisondelaculture.pf et www.artisanat.pf

Découvrez vite ce nouveau numéro sur www.hiroa.pf !

Découvrez le Hiro’a du mois de juillet disponible en téléchargement sur le site de la Maison de la Culture

Viv(r)e le patrimoine

À partir des premières années du XXème siècle, on trouve dans les archives des courriers venant de l’étranger proposant des marchandises susceptibles d’intéresser les É.F.O.

Les deux documents proposés sont deux lettres en provenance des États-Unis.

La première émane des Établissements A. Schrader’s Son, Inc. L’en-tête précise que cette société est le meilleur fabricant de scaphandres, d’équipements de plongée, d’articles en laiton pour matériels en caoutchouc de toutes sortes. Sur un des sites consacrés à cette entreprise, on lit qu’Auguste Schrader, immigré allemand aux États-Unis, a ouvert un atelier de mécanique en 1844 à Manhattan, dans lequel il a développé des raccords et des valves pour les produits de caoutchouc tels que les coussins d’air et les gilets de sauvetage. Son grand intérêt pour la plongée sous-marine l’a amené à concevoir et fabriquer des casques de plongée et des pompes à air. Dans les années 1890, son intérêt se tourne vers les pneus gonflables : il invente la valve de roue, qu’on utilise encore aujourd’hui !

Dans les É.F.O., la pêche de l’huître nacrière et perlière est très active aux Tuamotus et aux Gambier. Entre 1902 et 1905, le professeur Seurat est venu l’étudier. Il écrit : « L’armement d’une équipe de scaphandriers pour la pêche est coûteux, chaque cotre de pêche étant monté par au moins dix hommes : deux ou trois sont des plongeurs, qui descendent dans l’appareil à tour de rôle ; un tient la ligne de vie, c’est-à-dire une corde grâce à laquelle le scaphandrier communique avec l’extérieur ; quatre tournent la manivelle, à tour de rôle ; enfin deux autres sont occupés à remonter le filet rempli d’huîtres perlières et à ouvrir celles-ci. […] Les scaphandres utilisés sont des engins américains» [1]. À New-York, sur son trajet de retour en France, il est interviewé par des journalistes, ce qui peut expliquer l’envoi de cette lettre adressée le 7 décembre 1906 à “Etablissment Francaise de L’Oceanic, Gentlemen”, lettre qui fait suite à une précédente envoyée le 26 mars et restée sans réponse. L’auteur rappelle qu’il informait son lecteur que son entreprise fabriquait une pompe pour les profondeurs marines plus performante que les précédentes, et qu’il serait heureux d’en donner une à l’essai. « Nos produits sont de qualité supérieure, donnent entière satisfaction, et nous sommes sûrs que nous pourrons vous proposer des prix intéressants si vous nous dites que vous avez la possibilité de nous assurer d’une commande ferme de votre part.»

Cette lettre, comme la précédente, est transmise au Président de la Chambre de Commerce le 16 janvier 1907.

La seconde lettre est datée du 22 novembre 1932. Elle fait suite à un premier courrier auquel il n’a pas été répondu, comme la précédente, mais, contrairement à celle-ci, elle est adressée à une personne précise : Mr. Herve [2], Administrator of the Tuamotus, Tuamotus, French Oceania.

L’expéditeur est une “Compagnie de services privés” s’appelant KEWANEE, du nom de la ville où elle est implantée dans l’Illinois, aux États-Unis. L’en-tête précise qu’elle fabrique des fournitures pour la distribution de l’eau, pour l’éclairage électrique et l’évacuation des eaux usées. C’est son siège de New-York qui contacte l’administrateur, lui rappelant le premier courrier du 7 juillet dans lequel étaient présentés, dans des brochures, de petits équipements d’éclairage, avec des estimations de prix. On ne sait pas si ce courrier répond à une demande de François Hervé. C’est fort possible, puisqu’il est écrit : « Si vous avez reçu cette lettre avec sa documentation, nous nous demandons si cela vous donnait l’information souhaitée. Nous sommes très intéressés par votre problème et nous serions heureux de vous aider de quelque manière que ce soit.» Le Directeur du bureau de New-York, qui signe la lettre, espère que la documentation envoyée a été lue attentivement. « Il n’y a vraiment rien aujourd’hui sur le marché qui puisse être comparé, en qualité, à ce que nous proposons, et nos prix sont très bas».

Les deux lettres se terminent par le souhait d’avoir une réponse rapide.

Les dossiers conservés aux archives ne comportent pas d’autres documents qui auraient pu nous renseigner sur les suites éventuelles…

1906 Schrader S Son, INC 48W995
1932 Kewanee

[1]             Voir Archipol n° 3, L’huître nacrière et perlière aux Tuamotu-Gambier, 2000.

[2]             François HERVÉ, 1875-1939, administrateur par intérim des Tuamotu de 1925 à 1937.

Titre : « Danseurs tahitiens »

Auteur : Claire LEVERD

Éditeur: LEVERD & TILLET

Date : 1954

Type : Carte postale

Description : 1954. Elles sont révolues les années des interdits vestimentaires festifs. Nous sommes probablement aux Fêtes du Juillet. Un groupe de danse composé uniquement de danseurs masculins se produit au centre de l’esplanade des spectacles. Plus de tenues strictes, plus de pantalon ni aucune chemise. Les danseurs évoluent torse nu et le costume est très léger. Un simple « more » à la taille, sans ornement, un pompon ou plumet dans chaque main et une petite coiffe sur la tête. Le tout réalisé à partir de fibre végétale. La prestation pourrait surprendre plus d’un au vue de la tenue et de la chorégraphie. Le public, venus nombreux, est au rendez-vous. Plus de longues robes, ni de costumes non plus pour les spectateurs. La tenue légère est désormais de rigueur. A l’ombre des grands arbres, ils apprécient la prestation de danse qui leur est proposée.

Identifiant : Z14-008-03358

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

31 JUIL 2017 Z14 008 03358
Titre : « 30.- Le 14 Juillet à TAHITI – 14th July in Tahiti »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Tahiti, Place du Gouvernement, 14 Juillet. Sur cette grande Place où se tiennent les festivités du 14 Juillet, les drapeaux tricolores ont été levés. Une estrade couverte de tôles et ornée d’une banderole multicolore, de couronnes végétales et de palmes de cocotier tressées a été installée. Elle abrite certainement les officiels et leur famille, ainsi que les membres du jury. De chaque côté de cette estrade sont installés les spectateurs. Certains plus chanceux que d’autres sont assis. Les femmes sont habillées de longues robes blanches et coiffées d’un chapeau. Quant aux hommes, le costume et le chapeau sont également de rigueur. Les enfants, bien endimanchés, accompagnent leurs parents. En arrière-plan, on peut apercevoir quelques spectateurs debout sur le balcon du bâtiment des Contributions, lui aussi pavoisés de drapeaux tricolores. Tous attendent patiemment l’arrivée des danseurs et chanteurs.

Identifiant : Z14-008-0851

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

30 JUIL 2017 Z14 003 00861

Titre : « 35.- TAHITI. –Arave, Arave, danse tahitienne – Tahitian dance (Arave Arave) »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Tahiti, Place du Gouvernement, Fêtes de Juillet. Pour l’occasion, une petite tribune couverte de tôles est ornée de banderoles, de drapeaux tricolores et de grosses couronnes végétales. Elle y abrite certainement officiels et jury. La population, parée de ses plus beaux habits est venue assister en nombre aux prestations proposées par les groupes de chaque district. Au centre de l’esplanade, un groupe présente justement sa danse. Tandis que certains danseurs, disposés en cercle, sont accroupis et semblent frapper leurs mains sur le sol, d’autres, principalement des femmes, évoluent au centre. Les danseurs sont parés d’un costume et d’une coiffe entièrement réalisés à base de fibre végétale. Les danseuses, quant à elles, portent une longue robe blanche aux manches à mi-longueur et à col marin. Contrairement aux danseurs, elles ne portent pas de coiffe, mais une couronne de fleurs.

Identifiant : Z14-008-0851

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

29 JUIL 2017 Z14 003 00851
Titre : « 83.- PAPEETE-TAHITI. –Flûtistes et Chanteuse Tahitiens – Music hath charms »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Papeete, Place du Gouvernement. Les fêtes de juillet rassemblent la population autour des districts venus tour à tour présenter leur danse ou leur chant. Sur ce cliché, une prestation de chant aux sons des flûtes. Une seule chanteuse est présente au centre du groupe. Ce qui laisse supposer qu’elle entame un ‘ute (ou ûte) pari pari, un chant interprété par un, deux ou trois personnes, chant souvent improvisé qui s’inspire de tout ce qui compose la vie quotidienne et qui le plus souvent prend des allures satiriques. Elle est vêtue d’une simple robe et est coiffée d’une couronne végétale. Les musiciens, quant à eux, alors que certains sont parés de costumes traditionnels, d’autres portent un pantalon et une chemise aux manches retroussées. En arrière plan du groupe, un homme portant une tunique entièrement réalisée à base de fibre végétal observe attentivement ces artistes. Serait-il leur chef troupe ? Tout au fond, comme il est d’usage pour ses fêtes, les spectateurs endimanchés sont installés. Certains sont assis sur des chaises, et d’autres restent debout pour profiter de ce spectacle.

Identifiant : Z14-008-0788

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

28 JUIL 2017 Z14 003 00788

Titre : « 84.- TAHITI. – Chanteurs au 14 juillet – Native singers at 14th July festival »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Place du Gouvernement, Fêtes du 14 Juillet. Les drapeaux tricolores ont été installés, et les festivités battent leur plein. Sur cette place, on devine d’emblée que les concours de chants et de danses se succèdent. Assis sur l’herbe et forment un demi-cercle au centre duquel le chef mène le chant, ce groupe de chanteurs présente son « himene ». Tous sont vêtus de blanc ; une longue robe pour les femmes, un pantalon et une chemise pour les hommes. Des couronnes, de fleurs semble-t-il, viennent embellir ces chanteurs. En arrière-plan, une foule de spectateurs, vêtus de robes pour les femmes et de costumes pour les hommes, admirent la prestation de cette délégation.

Identifiant : Z14-008-0780

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

27 JUIL 2017 Z14 003 00780

Titre : « La danse du Paôa. – TAHITI – The Paôa dance »

Auteur : Inconnu

Éditeur: Inconnu

Date : Inconnue

Type : Carte postale

Description : Tahiti, Place du Gouvernement, Festivités du Tiurai. Au centre de l’esplanade de danse, un groupe de danseurs présente son « Pā’ō’ā », une danse traditionnelle très cadencée rythmée par le frappement des mains sur le sol ou sur les cuisses. Principal personnage de ce spectacle, un danseur évolue seul au centre du cercle formé par le reste de la troupe, qui, agenouillé sur l’herbe, frappe des mains sur le sol. Le costume n’est plus strict. Aucun pantalon, ni chemise à manches longues ; mais un « more » et un plastron en fibre végétale recouvre le corps du genou au cou. Sur la tête, une coiffe réalisée à partir de fibre végétale. Le public endimanché, installé sur des estrades disposées de chaque côté de l’espace de danse, observe attentivement ce « P ā’ō’ā ». Tout en arrière-plan de cette carte postale, on aperçoit le bâtiment des contributions.

Identifiant : Z14-003-00949

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

26 JUIL 2017 Z14 003 00949

Titre : « 33. – TAHITI – Le Aparima, danse tahitienne, 14 Juillet – Tahitian dance (The Aparima) 14th July »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Place du Gouvernement, 14 Juillet. Les drapeaux et les banderoles ont été disposés. Au premier plan, assis sur deux rangées se faisant face, des danseurs effectuent leur « aparima » à bras levés. Ils sont vêtus d’un pantalon, d’une chemise blanche à manches longues et portent une couronne de fibre végétale à la tête. Derrière eux, trois hommes se tiennent debout. Deux d’entre eux sont parés tels les danseurs. Le troisième, quant à lui, est vêtu d’une veste blanche et paré d’un chapeau. Installé en fin de rangée de danse, un quatrième homme, debout et vêtu d’un pantalon, d’une chemise et d’une veste blanche, observe attentivement la prestation du groupe. Peut-être s’agit-il du chef de groupe, du « ra’atira ». Tout au fond, une dame parée d’une longue robe blanche, assiste, en même temps que les officiels et le public, au spectacle prodigué par cette troupe de danse.

Identifiant : Z14-003-00854

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

25 JUIL 2017 Z14 003 00854