Titre : « 64. – TAHITI – Concours de danses au 14 Juillet – Dancing competition, 14th July celebration »

Auteur : René PETIT

Editeur: René PETIT

Période : 1900-1930

Type : Carte postale

Description : Papeete, un 14 Juillet. Les compétitions de danses ont lieu sur la Place du Gouvernement. Sur ce cliché, un groupe de danseurs exécutent énergiquement leur “Ote’a”. Leur costume est surprenant. Pas de « more », mais un pantalon blanc et une chemise sombre qui les confondraient à des marins.

Identifiant : Z14-002-00449

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

Z14 002 00449

Titre : « 32 – TAHITI – Danseuses aux fêtes du 14 Juillet – The 14th of July celebrations. Native dancing competitions »

Auteur : René PETIT

Éditeur: René PETIT

Période : 1900-1930

Type : Carte postale Description : Fêtes du 14 Juillet à Papeete sur la Place du Gouverneur (Tarahoi aujourd’hui). Les drapeaux sont hissés, les compétitions de danses sont lancées. Installés sous le kiosque à musique,  les officiels apprécient la prestation d’un groupe de danseuses. Chacune est vêtue d’une “robe missionnaire” avec, à la taille, un “more”, un plastron et une couronne en fibres naturelles.

Identifiant : Z14-002-00396

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

07 JUIL 2017 Z14 002 00396

Titre: « Océanie Française. TAHITI.- Upa-Upa, danse tahitienne »

Auteur : Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Éditeur: Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Période : 1894-1901

Type : Carte postale

Description : Sur ce cliché de Frank Homes, un groupe de danseurs effectuant un ‘Upa ‘Upa, aux sons des tambours et accordéon, a été immortalisé. Ancienne version du Ori Tahiti, le ‘Upa ‘Upa a aujourd’hui disparu.

Identifiant : Z14-002-00291

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

06 JUIL 2017  Z14 002 00291

Titre: « Océanie Française. TAHITI.- Upa-Upa, danse indigène, à Papeete »

Auteur : Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Éditeur: Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Période : 1894-1901

Type : Carte postale

Description : Après avoir été interdit en 1849, la danse indigène « Upa Upa » revêt un aspect très pudique. Vêtus de blanc, parés d’une couronne végétale pour certains, d’un chapeau pour d’autres, danseurs et danseuses prennent la pose.

Identifiant : Z14-002-00247

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

05 JUIL 2017  Z14 002 00247

Titre: « Océanie Française. – Otêa, danse tahitienne (14 Juillet) »

Auteur : Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Éditeur: Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Période : 1894-1901

Type : Carte postale

Description : Jugés trop indécents, les costumes traditionnels, les « more », sont proscrits. Pour ce « Ote’a », les danseurs portent tous une tenue stricte : pantalon noir et chemise blanche.

Identifiant : Z14-002-00245

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

04 JUIL 2017  Z14 002 00245

Ce dossier comprend trois documents manuscrits : une lettre adressée au Gouverneur (Joseph François), une lettre de Victor Raoulx et un brouillon de réponse du Gouverneur.

La demande de renseignements est écrite recto/verso sur une feuille à en-tête de format 21,2×27,4. Elle est écrite par A. Mazeline qui « occupe un poste » dans cette maison dont le directeur est son « parent ». Elle est datée du 18 décembre 1908 et arrive le 14 février 1909 par le navire Mariposa.

Les Nouvelles Galeries est le nom d’une chaîne de grands magasins créée en 1897 sous l’appellation “Société Française des Grands Bazars et Nouvelles Galeries Réunis”, présente dans les plus grandes villes de France. Le 20 avril 1899, l’enseigne est simplifiée en “Société Française des Nouvelles Galeries Réunies ».[1]

L’auteur de cette lettre effectue une démarche personnelle. Il a « déjà séjourné aux Colonies et serait très désireux d’y retourner pour [s’] y établir ». Il a en projet de fonder à Tahiti « un petit comptoir, où l’on pourrait vendre dans de bonnes conditions, certains articles d’une vente assez courante» .

Il est conscient des difficultés (il a lu une brochure de l’Office Colonial de Paris), en particulier le coût du fret qui l’incite à choisir la vente d’articles « de luxe ou d’un certain luxe ». Il estime que le caractère bon marché des produits importés de pays proches comme la Nouvelle-Zélande ou l’Australie, vendus par des « maisons étrangères installées à Papeete », pourrait être concurrencé par des droits d’entrée réduits sur les produits français.

Il éprouve un « serrement de cœur» en voyant « le peu de parti que nous tirons de nos possessions». « Pensez-vous, demande-t-il au Gouverneur, qu’une maison vendant nos articles, ait chances de réussite, ou tout au moins de faire quelques affaires ?»

Il a deux autres demandes de renseignements. La première porte sur la possibilité de s’installer pour « des parents à la campagne qui viendraient peut-être avec moi et pourraient s’occuper d’élevage ou de cultures coloniales ». La deuxième concerne un produit spécifique : les phonographes, qu’il connaît bien, ayant fait « un stage d’un an dans la maison Pathé ».

« Je ne me fais pas d’illusions sur la vie coloniale », écrit-il. Heureusement pour lui ! Car la réponse va sans doute mettre un terme à son enthousiasme.

Le Gouverneur transmet cette lettre au Président de la Chambre de Commerce Victor Raoulx.

Celui-ci répond le 23 février 1909 sur un papier à en-tête de sa propre société. C’est sans doute l’homme tout indiqué pour répondre à la demande de renseignements. Il est propriétaire, à Atimaono (Papara) de plantations de canne. Une usine y produit du sucre et du rhum. Il est aussi importateur, représentant de la société bordelaise Tandonnet Frères (qui fusionnera en 1911 avec la société Ballande de Nouméa). Il s’attache à ne vendre « presque exclusivement que des produits métropolitains », écrit O’Reilly[2]. Mais son cheval de bataille, c’est la dénonciation de l’envahissement du commerce local par les Chinois

Il n’est donc pas étonnant que l’essentiel de son argumentation pour décourager les velléités de M. Mazeline concerne l’omniprésence des Chinois dans le commerce des É.F.O. Mais on comprend vite qu’en fait, c’est avant tout au Gouverneur nouvellement arrivé dans le territoire qu’il s’adresse : « Les Chinois ont complètement accaparé le commerce de détail et une grande partie du commerce de gros et avant longtemps, si des mesures urgentes et énergiques ne sont prises à leur égard, les autres maisons de commerce auront à leur céder la place ». Il regrette que les patentes délivrées aux Chinois n’aient pas été sévèrement limitées. Les « Asiatiques » auraient été mieux employés dans l’agriculture « dans laquelle ils excellent ». Conclusion : « l’entreprise projetée par M. Mazeline [a peu de] chances de succès ». Quant aux phonographes, ils « se sont bien vendus dans la Colonie » et le marché est saturé.

On peut penser que Victor Raoulx ne souhaite nullement voir un éventuel concurrent s’installer à Tahiti.

Le Gouverneur répond le 26 mars 1909. Il se contente de reprendre l’argumentation du Président de la Chambre de Commerce : « un petit comptoir pour le placement d’articles français ne me semble pas avoir aucune chance de succès », et cela à cause « de l’accaparement, par les commerçants asiatiques, de la majeure partie du commerce de détail et d’une grande partie de celui du gros dans les Possessions françaises de l’Océanie ».

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[1]     Source : Wikipédia.

[2]     O’Reilly, <iTahitiens, Paris, 1975.

Titre: « Océanie Française. Otêa, danse canaque (14 Juillet) »

Auteur : Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Éditeur: Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Période : 1894-1901

Type : Carte postale

Description : Sur la Place du Gouvernement les grandes réjouissances populaires ont lieu. Les districts présentent tour à tour leur « Ote’a », leur danse « canaque ». Sur ce cliché, les danseurs sont distinctement alignés sur 2 rangées. D’un côté les hommes, vêtus d’un pantalon noir et d’une chemise blanche, bâtons à la main, et de l’autre les femmes, dans leur belle robe blanche. A l’époque, on écrivait « canaque », sans aucune intention péjorative, pour désigner les indigènes.

Identifiant : Z14-002-00244

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

Notes: Il semblerait que ce cliché ait été pris par Charles Georges Spitz le 14 juillet 1888 à Arue. (“Fête de la Repubirita farani, 14 juillet 1888” (Charles Georges Spitz: photographies de Tahiti, 1880-1890 […], Jean-Yves Tréhin). Homes ayant acquis le fonds de Spitz, en 1904, effectua des reproductions des clichés de Spitz sous sa signature.

03 JUIL 2017  Z14 002 00244

Titre: « Océanie Française. Ancienne Danse de Tahiti »

Auteur : D’après une gravure de John Webber (1752-1793), 1785

Éditeur: Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Type : Carte postale

Description : Deux femmes et deux hommes portant des costumes de cérémonie exécutent une danse en plein air. En arrière plan : des musiciens jouant du tambour et un fare potee. Cette gravure de John Webber (1752-1793) a été publiée pour la première fois en 1785 par G. Nichol et Thomas Cadell de Londres dans le grand atlas « Voyage to the Pacific Ocean » de COOK, James, Captain. 1728-1779.

Identifiant : Z14-002-00222

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

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Titre: « Océanie Française. Danse de nuit exécutée par les Femmes de Haapape (Ancien Tahiti) »

Auteur : D’après une gravure de John Webber (1752-1793), 1785

Éditeur: Frank HOMES (Océanie, 1894-1901)

Type : Carte postale

Description : Danse de nuit exécutée en l’honneur de l’arrivée de Cook (d’après une gravure de 1780). Cette gravure de John Webber (1752-1793) a été publiée pour la première fois en 1785 par G. Nichol et Thomas Cadell de Londres dans le grand atlas « Voyage to the Pacific Ocean » de COOK, James, Captain. 1728-1779.

Identifiant : Z14-002-00221

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

 
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Ha’amana’ora’a, Souvenirs…

Pendant tout le mois de juillet, et à l’occasion du Heiva i Tahiti, le Service du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel, Te Piha Faufa’a Tupuna, vous fera voyager dans le temps à travers une sélection de cartes postales issues de ses collections archivistiques.

Histoire:

1881- L’avant Tiurai – les manifestations avant 1881.

À la suite de la christianisation des archipels par la Société missionnaire de Londres au début du XIXe siècle, deux interdits contre les « chansons, jeux ou divertissements lascifs » furent édictés par le roi “Pomaré” II en 1819 et la reine “Pomaré” en 1842.

Quelques grandes dates :

  • 1819 : Pomare II se converti au christianisme. Fort du prêche des missionnaires, il interdit alors toutes les danses, chants et autres Heiva (divertissements) pour cause d’indécence et de débauches, tous ces interdits ayant été dictés à Pomare par les missionnaires de la London Missionary Society.  Code Pomare 1820.
  • 1842 : La reine Pomare fait édicter un interdit contre les chansons, la danse, les jeux ou divertissements lascifs.
  • 1847 : Le gouvernement français, tolérant les démonstrations et manifestations culturelles, par la loi de 1847, n’autorise la pratique de la danse que dans certains lieux le mardi et jeudi uniquement.
  • 1849 : La danse upa upa est totalement interdite.

1881- Le retour des festivités traditionnelles, le « Tiurai »

Le nom Tiurai signifie « Juillet » en tahitien. Il vient du mot anglais « july » et comprend la période de fêtes folkloriques et sportives dérivées des manifestations commémoratives du fameux 14 juillet et les prolongeant de la fin juin jusqu’au début du mois d’août.

Revêtant un aspect très militaire pour les colons, pour les locaux, le Tiurai n’est autre qu’un rassemblement aux airs festifs réunissant jeux, divertissements et des chants. D’ailleurs, c’est en 1881 que le premier concours de himene a lieu. Cependant, aucune danse n’est autorisée, les mouvements ayant été jugés trop indécents.

Quelques grandes dates :
  • 14 juillet 1881 : premières célébrations du 14 juillet en Polynésie. Le Tiurai (de l’Anglais july qui veut dire juillet) permet alors d’associer les Polynésiens aux réjouissances. Cependant, la manifestation ne comprend uniquement des défilés militaires, retraites aux flambeaux et autres démonstrations officielles, dans lesquelles le himene – le chant traditionnel – a une place privilégiée qui encourage une expression vivace et intense.
  • 1881 : c’est aussi l’année du premier concours de chant qui réunira pas moins de 30 groupes.
  • 1956 : Madeleine Moua et sa troupe Heiva révolutionnent l’image du Tiurai en posant les bases du Ori Tahiti (danse tahitienne).
  • 1961 : Création de l’aéroport. La mondialisation et le développement du tourisme vont permettre aux troupes de danser plus régulièrement, voire même de se produire sur des scènes internationales.

1985 : le Tiurai devient Heiva

En 1985, le Tiurai perd son nom d’origine pour souligner l’accession du territoire à l’autonomie : il est rebaptisé Heiva i Tahiti.

Z14 003 00715
Z14 003 00752
Z14 003 00643
Z14 008 03460