Consultez le dernier article du SPAA, contribution au magazine culturel Hiro’a.

Troisième plus haut sommet de Tahiti après ‘Orohenā (2 241 mètres) et Pito-iti (2 110 mètres), le mont Aora’i fut et reste un grand classique pour les randonneurs. Parmi les premières traces écrites relatant son ascension, on trouve celles des Américains qui remontent à 1839 et, deux lettres de Lucien Gauthier, photographe qui a séjourné à Tahiti entre 1904 et 1921. Entre « excursionnisme » et « santé publique », ce dernier voit de nombreux avantages à gravir cette montagne.

Bonne lecture ! A tai’o maita’i !

La description de l’ascension de mont Aora’i (2 066 m) par Lucien Gauthier et son équipe en 1917 paraît dans le journal officiel des établissements français d’océanie en octobre et décembre de la même année. La publication de décembre est la reproduction d’une lettre qu’adresse Gauthier au gouverneur Gustave Julien (1870-1936). Plusieurs tentatives ont été nécessaires durant le mois d’octobre pour arriver jusqu’au sommet de l’Aora’i. Après quelques jours de travail de débroussaillage avec une équipe de prisonniers mis à sa disposition, un sentier accessible aux piétons a été réalisé sur l’ensemble du parcours. L’article indique que pour le rendre muletier, il faudrait y apporter quelques améliorations. Le gouverneur ne serait d’ailleurs pas opposé à consacrer quelques milliers de francs au budget 1918 à l’amélioration du chemin, ainsi qu’à la construction de gîtes, d’abris, de réservoirs d’eau pour les touristes et amateurs d’excursions de montagnes.

La lettre débute par les louanges de la beauté indescriptible de la vue du panorama du haut de cette montagne. Le trajet complet est fait en 10 heures et 30 minutes comprenant une heure de pause photographique. En montant sur la crête de l’Aora’i, à droite, c’est le Diadème, la vallée de la Fautau’a, le mont Marau et à gauche une autre vallée profonde [Hamuta]. Au sommet, c’est ‘Orofenā [‘Orohenā] qui barre le paysage. Le tout est recouvert d’une végétation luxuriante faisant disparaître mille cascades. Les effets de nuages et les jeux de lumières d’un soleil couchant révèlent bien l’œil du photographe.

Source : Fonds L Gauthier – Photos : SPAA – Droits réservés.

Gauthier estime que la splendeur de ce paysage doit être partagée par tous avec le soutien de l’Administration. Le rédacteur évoque aussi les basses températures relevées en fonction des altitudes qui présentent un intérêt, pour la santé publique, pour la création d’un sanatorium en hauteur. Pour ce faire, le sentier muletier est nécessaire ainsi que la construction de maisons à la cime ; il faudrait aussi placer quelques « touques à benzine » pour recueillir l’eau de pluie afin de pouvoir étancher la soif des marcheurs, décrit-il. Et Gauthier voit plus loin encore et rêve d’un chemin à travers l’île.

L’idée de faire un sanatorium ne semble plus être d’actualité, si elle ne l’a jamais été ; cependant, Gauthier était un visionnaire quant à l’intérêt de nos montagnes pour les adeptes de ce sport. Deux « refuges », l’un à mi-parcours et l’autre avant la dernière crête, permettent aux randonneurs de s’y abriter et d’y dormir. Ils disposent aussi de citernes de récupération de l’eau de pluie. Le chemin de l’Aora’i est entretenu, nous pouvons penser que Gauthier en serait fier.

Source : Fonds L Gauthier – Photos : SPAA – Droits réservés.

Consultez le dernier article du SPAA, contribution au magazine culturel Hiro’a.

En 1979, un article publié dans le San Francisco Sunday Examiner and Chronicle raconte un samedi soir à Tahiti, dans l’ambiance des discothèques de Papeete. Le journaliste américain Robert F. Kay partage son expérience des bars des plus vulgaires aux plus chics. Il nous raconte aussi la population -noctambules et travailleurs-, qui se croise la nuit dans les rues de la capitale.

A tai’o maita’i !

Bonne lecture ! A tai’o maita’i !

Source : Fonds Danielsson – article du San Francisco Sunday Examiner and Chronicle du 11 février 1979 rédigé par Robert F. Kay. Photos : SPAA – Droits réservés.

Télécharger : ICI

L’enquête est disponible en téléchargement : ICI et avait l’objectif :

  • D’évaluer l’adhésion des usagers aux modalités simplifiées d’accès aux documents d’archives librement communicables
  • D’évaluer le taux de satisfaction des usagers du SPAA, d’analyser les difficultés rencontrées et proposer des améliorations.

L’article paru dans le Hiro’a N°176 nous raconte l’insolite évènement qui s’est déroulé il y a maintenant 80ans. Plus d’infos plus bas!

Appel à candidature pour le poste de CHEF ADJOINT DU BUREAU ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET LOGISTIQUE


Au sein du service du patrimoine archivistique et audiovisuel (SPAA) Situé à Papeete, Tīpaeru’i – quartier Alexandre


Description du poste :
Le service du patrimoine archivistique et audiovisuel (SPAA), recherche un agent de catégorie B, du cadre d’emploi des rédacteurs, relevant de la filière administrative et financière pour occuper les fonctions de chef adjoint du bureau administration générale et logistique, sur le poste n° 8415, situé à Papeete.
Placé sous la responsabilité du chef de service, l’agent est chargé des opérations budgétaires et comptable. Il exerce un contrôle préalable sur tout acte de quelque nature qu’il soit, ayant pour effet d’engager une dépense de fonctionnement ou d’investissement. Il procède dans la limite de son champs de compétences, au visa et à la validation de l’engagement comptable conformément aux dispositions relatives à la comptabilité des engagements.
Compétences recherchées : En plus d’une bonne expérience en matière de gestion budgétaire et comptable, il est souhaité des aptitudes/appétences au pilotage, management, gestion des ressources internes et logistique.


Date de vacance : le 14 mars 2022


Vos dossiers de candidature comportant a minima
– ✉️ Une lettre de motivation
– 📄 Un CV,


sont à adresser par e-mail au chargé des ressources humaines du SPAA à l’adresse suivante au plus tard le 20 mai 2022 à 12 h 00 :


📧 rh.archives@archives.gov.pf.