Titre : « La danse du Paôa. – TAHITI – The Paôa dance »

Auteur : Inconnu

Éditeur: Inconnu

Date : Inconnue

Type : Carte postale

Description : Tahiti, Place du Gouvernement, Festivités du Tiurai. Au centre de l’esplanade de danse, un groupe de danseurs présente son « Pā’ō’ā », une danse traditionnelle très cadencée rythmée par le frappement des mains sur le sol ou sur les cuisses. Principal personnage de ce spectacle, un danseur évolue seul au centre du cercle formé par le reste de la troupe, qui, agenouillé sur l’herbe, frappe des mains sur le sol. Le costume n’est plus strict. Aucun pantalon, ni chemise à manches longues ; mais un « more » et un plastron en fibre végétale recouvre le corps du genou au cou. Sur la tête, une coiffe réalisée à partir de fibre végétale. Le public endimanché, installé sur des estrades disposées de chaque côté de l’espace de danse, observe attentivement ce « P ā’ō’ā ». Tout en arrière-plan de cette carte postale, on aperçoit le bâtiment des contributions.

Identifiant : Z14-003-00949

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

26 JUIL 2017 Z14 003 00949

Titre : « 33. – TAHITI – Le Aparima, danse tahitienne, 14 Juillet – Tahitian dance (The Aparima) 14th July »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Place du Gouvernement, 14 Juillet. Les drapeaux et les banderoles ont été disposés. Au premier plan, assis sur deux rangées se faisant face, des danseurs effectuent leur « aparima » à bras levés. Ils sont vêtus d’un pantalon, d’une chemise blanche à manches longues et portent une couronne de fibre végétale à la tête. Derrière eux, trois hommes se tiennent debout. Deux d’entre eux sont parés tels les danseurs. Le troisième, quant à lui, est vêtu d’une veste blanche et paré d’un chapeau. Installé en fin de rangée de danse, un quatrième homme, debout et vêtu d’un pantalon, d’une chemise et d’une veste blanche, observe attentivement la prestation du groupe. Peut-être s’agit-il du chef de groupe, du « ra’atira ». Tout au fond, une dame parée d’une longue robe blanche, assiste, en même temps que les officiels et le public, au spectacle prodigué par cette troupe de danse.

Identifiant : Z14-003-00854

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

25 JUIL 2017 Z14 003 00854

Titre : « 32. – TAHITI – Chefs et Danseurs, 14 Juillet – Chiefs and their Dancers, 14th July »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Place du Gouvernement, 14 Juillet. Nous sommes en pleine festivités du 14 Juillet. Un groupe de danseurs, accompagnés de leurs chefs et de leurs musiciens se présente aux officiels et au public. Au premier plan, un couple, une femme et un homme, les chefs de la troupe (ra’atira), se distingue par leur grand costume blanc constitué d’une longue tunique et d’une coiffe en fibre végétale. Une petite fille se tient au centre de ce couple, tout aussi bien apprêtée. Derrière eux, tambours (« pahu ») à la main, se tiennent les musiciens parés également de costumes faits de fibre végétale. Les danseurs sont alignés au centre. Pas de pantalon, ni chemise, mais un « more de couleur sombre à la taille, un plastron et une grande coiffe en fibre végétale les habillent. La photographie a été prise par Charles SPITZ, un des premiers photographes à s’installer à Tahiti. Il aurait pris la suite du studio de Charles Burton Hoare, installé à Papeete à partir de 1868. Homes acquiert le fonds de Spitz, en 1904, n’hésitant pas à produire, sous sa signature, de nombreuses cartes postales reprenant les clichés de Spitz. Des clichés signés Homes et Mme Hoare semblent accréditer que Spitz aurait effectivement pris la suite du studio Hoare. Il est vraisemblable que le fonds Homes ait été repris par Georges Loulou Spitz dont les clichés portent, pour la plupart, le tampon « The Sptitz Curio Store ».

Identifiant : Z14-003-00853

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

24 JUIL 2017 Z14 003 00853

Titre : « 34. – TAHITI – Le Otéa Vahine, danse tahitienne, 14 Juillet – Female dance (Hula Hula), 14th July »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Place du Gouvernement, 14 Juillet. Les ornements dignes d’un 14 Juillet ont été installés. Drapeaux et banderoles annoncent les festivités. Parées d’une longue robe « missionnaire » blanche, des danseuses présentent leur « Otéa Vahine » aux officiels ainsi qu’à la population. Pas de « more » à la taille, mais une ceinture en coquillages ou en graines semble-t-il, pour quelques-unes, une écharpe pour d’autres. Chacune est coiffée d’une couronne de fleurs et d’un long collier. Une danseuse se distingue avec son écharpe disposée le long de son corps. Serait-elle la meneuse du groupe ? Toute l’assemblée demeure attentive à cette prestation rythmée, y compris les enfants.

Identifiant : Z14-003-00852

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

23 JUIL 2017 Z14 003 00852
Titre : « 36. – TAHITI – Le Paoa, danse tahitienne – Tahitian dance (Paoa) »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Description : Place du Gouvernement, Festivités du 14 Juillet. Les drapeaux sont levés, et le public, venu nombreux assister aux prestations folkloriques, s’est paré de ses plus beaux habits du dimanche. Au premier plan deux musiciens donnent le ton au rythme de leur tambour traditionnel (« pahu»). Au centre, arborant une fière allure, un danseur, certainement le meneur de la danse (« ra’atira »), exécute « Le Paoa ». Derrière lui, assis sur l’herbe, le reste de la troupe participe à leur façon à l’exécution de cette danse tahitienne. De part leur position et l’emplacement de leurs mains sur le sol, ils semblent accompagner les musiciens d’un claquement manuel. Tous sont vêtus d’un costumes entièrement réalisé de fibre végétale. Un « more » marque la taille de chacun, et le torse, quant à lui est bien recouvert d’un haut délicatement travaillé. Une coiffe vient parfaire ce costume de danse.

Type : Carte postale

Identifiant : Z14-003-00850

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

22 JUIL 2017 Z14 003 00850

Titre : « 37. – TAHITI – Le Otea tane, danse tahitienne – Male dance (Otea) »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Description : Place du Gouvernement, Fêtes du 14 Juillet. Un groupe de danseurs, paré d’un beau costume en fibre végétale, exécute leur « Otea tane ». Assises sur l’herbe, à gauche de ces danseurs, un petit groupe de danseuses, vêtues d’une longue robe « missionnaire » blanche et d’accessoires en fibres végétales, admire le spectacle offert tout comme l’assemblée tout de blanc vêtue. La photographie a été prise par Charles SPITZ, un des premiers photographes à s’installer à Tahiti. Il aurait pris la suite du studio de Charles Burton Hoare, installé à Papeete à partir de 1868. Homes acquiert le fonds de Spitz, en 1904, n’hésitant pas à produire, sous sa signature, de nombreuses cartes postales reprenant les clichés de Spitz. Des clichés signés Homes et Mme Hoare semblent accréditer que Spitz aurait effectivement pris la suite du studio Hoare. Il est vraisemblable que le fonds Homes ait été repris par Georges Loulou Spitz dont les clichés portent, pour la plupart, le tampon « The Sptitz Curio Store ». Au vue de l’oblitération postale, 1922, cette carte postale serait une reproduction.

Type : Carte postale

Identifiant : Z14-003-00849

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

21 JUIL 2017 Z14 Z14 003 00849

Titre : « 91. – TAHITI – Après la danse – After the Otèa »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Papeete, Place du Gouvernement, Fêtes du 14 Juillet. Un groupe de danseurs prend la pose devant le Kiosque à Musique. Les visages sont fermés à l’exception d’un danseur arborant un beau sourire. Sur ce cliché, l’on distingue deux types de costumes. Au premier plan, et assis, les danseurs portent un costume végétal qui ferait penser aux feuilles de « auti » (Cordyline fruticosa), et sont coiffés d’une couronne de fleurs. Au second plan, les danseurs se tenant debout sont vêtus d’un beau costume blanc réalisé à partir de fibre végétale et constitué d’un « more » à la taille, d’un plastron et d’une couronne tête.

Identifiant : Z14-003-00759

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

20 JUIL 2017 Z14 003 00759
 

Titre : «88. – TAHITI – Le «Otea ». Danse tahitienne – The Otèa, Tahitian dance »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Les drapeaux sont levées, et le public, tout de blanc vêtu, est au rendez-vous. Les concours de danses vont bon train pour ces Fêtes du 14 Juillet. Arborant un costume traditionnel en fibre végétale, un groupe de danseurs présente son « ‘Ote’a ». Le groupe est réparti sur deux rangées bien distinctes. En tête de ligne, un danseur, certainement le chef de danse ou le meneur, se démarque de part sa tenue blanche.

Identifiant : Z14-003-00755

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

19 JUIL 2017 Z14 003 00755

Titre : « 87. – TAHITI – Le « Aparima ». Danse Tahitienne – The Aparima, Tahitian dance »

Auteur : Marie-Charles Georges SPITZ (Tahiti 1879-1894)

Éditeur: Éditions G. SPITZ, Tahiti

Période : 1881-1894

Type : Carte postale

Description : Fêtes du 14 Juillet. Plus de tenue réellement stricte. Les costumes sont un peu plus végétalisés. Alors que les hommes sont uniquement vêtus d’un costume végétale de la tête aux pieds, probablement du “auti” (Cordyline fruticosa), laissant apparaître leur torse nu, les femmes, quant à elles ont conservé la robe. Une robe aux manches courtes recouverte d’un “more” à taille, d’un “collier” au cou recouvrant tout le haut du corps et d’une couronne à la tête, tous deux en végétale. Disposés en deux rangées, les hommes d’un côté et les femmes de l’autre, ce groupe de danseurs mixtes effectue un « aparima » devant une assemblée toujours aussi attentive. Le meneur de danse, le “ra’atira”, debout au premier plan et vêtu entièrement d’un costume en fibre végétale, bâton à la main, mène d’un coup de maître la prestation de son groupe. Bien que l’on situe la présence de Marie-Charles Georges SPITZ à Tahiti entre 1879 et 1894, certains affirment que ce cliché ait été pris bien plus tard entre 1910 et 1920.

Identifiant : Z14-003-00753

Source : Fonds Gutzwiller, Collection Archives PF

Droits : Droits réservés

18 JUIL 2017 Z14 003 00753

Cette lettre manuscrite de quatre pages est conservée dans un des recueils de la Correspondance du Ministre Secrétaire d’État de la Marine et des Colonies au Gouverneur des Établissements français de l’Océanie. Le Ministre est le baron de Mackau, Vice-Amiral, Pair de France ; le Gouverneur est Armand Bruat, installé dans ses fonctions depuis le 9 novembre 1843.

Cette lettre est datée du 11 février 1845. Elle est arrivée à Tahiti le 12 septembre 1845 par le navire Fortune. Le Ministre y répond aux derniers rapports qu’il a reçus de Bruat, datées des 14 juin, 8 et 16 juillet 1844. Pour cet échange de courrier, il s’est passé presque sept mois entre Papeete et Paris, puis encore sept mois entre Paris et Papeete.

En février 1845, le Ministre apprend d’une part que des combats ont eu lieu à Haapape et Faaa à la fin de juin 1844, et que d’autre part, la Reine s’est enfuie à Raiatea le 12 juillet à bord du navire anglais Carysforth.

La lettre commence par un témoignage de satisfaction sur la manière dont Bruat se comporte vis à vis des commandants des navires anglais qui font relâche à Tahiti : “Dans les lettres que vous leur avez écrites pour leur signaler la responsabilité qui s’attachait à toutes leurs manifestations et à leurs démarches comme dans les réponses que vous avez faites aux réclamations qu’ils élevaient contre diverses dispositions prises par vos ordres, vous avez montré la fermeté nécessaire, en même temps que la circonspection convenable, que je n’ai qu’à renouveler, à cette occasion, l’expression de la satisfaction que je vous ai déjà témoignée pour le caractère de vos correspondances avec les officiers de la Marine britannique“.

Viennent ensuite des remarques sur le journal L’Océanie Française. Le capitaine du navire anglais Basilisk (sur lequel la Reine s’était réfugiée en janvier 1844 avant de s’exiler à Raiatea) s’est plaint des articles publiés contre lui. Ce journal, écrit et réalisé par M. de Ginoux, avait commencé à paraître le 5 mai 1844, avec l’aval de Bruat. Mais ce dernier avait répondu aux protestations anglaises en renvoyant la responsabilité des propos sur le signataire de l’article. Le Ministre est mécontent : “Vous n’avez pas, il faut bien le reconnaître, mis entièrement le bon droit de votre côté. Il était trop évident que cette feuille, sortie d’une presse lithographique dont vous disposez absolument, ne pouvait rien avoir admis que de votre consentement. Je crois superflu d’insister, à cette occasion, sur les observations que vous a transmises ma dépêche du 25 octobre dernier“. De fait, Bruat avait envoyé au Ministre le premier exemplaire du journal, et à sa réception, celui-ci lui avait demandé expressément de mettre fin à sa publication pour la raison qu’avec cette feuille, trop de monde était informé des événements qui se déroulaient à Tahiti avant le Gouvernement français à Paris. Conformément à cette directive, L’Océanie française ne paraissait plus depuis le 28 juin 1845.

Le troisième sujet abordé se rapporte aux “deux nouveaux combats que l’état de l’insurrection a rendus malheureusement nécessaires“. “Je vous ferai connaître, par une dépêche particulière, les noms des officiers qui se sont le plus distingués à Hapape et Faa, et auxquels Sa Majesté a bien voulu, sur mon rapport, accorder des récompenses.”[1]

Le baron de Mackau félicite ensuite Bruat d’avoir proposé à la Reine de revenir aux termes du Protectorat, l’annexion prononcée par Du Petit-Thouars ayant été désavouée à Paris. “L’essentiel était de ne rien faire qui compromît l’avenir, quant au maintien de notre pavillon et de nos forces militaires à Papéïti.” Bruat a devancé, “avec la plus heureuse inspiration, les ordres que l’on vous portait“. Mais le Ministre est prudent, car il sait que, en sept mois, quand le Gouverneur recevra sa lettre, la situation aura évolué.

Pour terminer, Bruat est invité à lire les comptes rendus des débats des deux chambres, au mois de janvier, à propos de l’Océanie : “Le gouvernement y a exposé sa politique dans des termes que je n’ai pas besoin de recommander à vos méditations, afin que vous vous unissiez plus étroitement encore à sa pensée et à ses vues pour le présent et pour l’avenir“.

On peut avoir une idée des critiques portées contre le Gouvernement à Paris en lisant, dans les Chroniques de la Quinzaine, les commentaires sur les débats à la Chambre des Pairs. C’est Guizot, le Ministre des Affaires étrangères, qui est interpellé : “Et Taïti, croyez-vous que ce soit là une affaire terminée ? Ne craignez-vous pas toujours d’apprendre des complications imprévues ? Quand pourrez-vous nous dire que le sang de nos soldats a cessé de couler ? Quand cesserez-vous de craindre un nouveau conflit qui pourrait remettre en question la dignité de la France ? […] La sécurité n’est pas à Taïti.[2] La politique de Guizot mécontente une partie de la classe politique : “M. Pritchard a fait massacrer nos soldats ; nous ne lui demandons rien, et nous lui payons une indemnité. Voilà ce que M. Guizot a eu le triste courage d’appeler un échange de ménagements et de concessions réciproques. Ajoutez que M. Pritchard, indemnisé et triomphant, est envoyé près de Taïti, aux îles des Navigateurs[3], où il predra un poste supérieur à celui qu’il occupait : voilà comment l’Angleterre le punit de ses violences. M. d’Aubigny[4] est blâmé ; M. Pritchard reçoit de l’avancement, et de plus une indemnité. Voilà ce qu’on appelle de la réciprocité et de la justice !

Depuis juillet 1844, Bruat s’est efforcé de faire fonctionner les institutions du Protectorat, officiellement rétabli par le contre-amiral Hamelin le 7 janvier 1845. En l’absence de la Reine, c’est Paraita qui a été nommé Régent. Mais les déclarations de l’Amiral anglais Seymour sur le statut des Îles Sous-le-Vent, le 12 août 1845, va remettre de l’huile sur le feu et relancer les hostilités

Ministre À Gouv 11 02 1845 1
Ministre À Gouv 11 02 1845 2
Ministre À Gouv 11 02 1845 3
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[1]     Ces combats ont été relatés par Bruat dans sa lettre du 8 juillet 1844. Ainsi Hitoti sera décoré de la Légion d’Honneur.

[2]     Chronique de la quinzaine, 14 janvier 1845.

[3]     Les îles Samoa.

[4]     C’est d’Aubigny qui a fait arrêter Pritchard à Papeete, en l’absence de Bruat qui se trouvait à Taravao.